Abstract

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Bordeaux is increasingly recognized as a "slave-trading port" (port négrier) that was built upon the wealth of merchants who shipped enslaved people and the fruits of enslaved labour. This article focuses on the enslaved and free women, men, and children whose multidirectional travel has also shaped the city since the eighteenth century. During the height of the eighteenth-century trade, some people of colour had the opportunity to redefine themselves in the city. After the slave trade ended and an era of colonialism in Africa began, others who gathered in the city had new opportunities to imagine a "Black metropolis." Pushing beyond current, crucial efforts to recognize the role of the slave trade and slavery in France, this article theorizes ways to reconstruct the lives of people of colour and their historical communities in key European port cities like Bordeaux.

Abstract:

La ville de Bordeaux est de plus en plus reconnue comme un port négrier dont la richesse des marchands reposait sur le trafic et le travail des esclavagisés. Le présent article est axé sur les femmes, les hommes et les enfants esclavagisés ou libres dont les pérégrinations diverses ont également façonné la ville depuis le XVIIIe siècle. Au plus fort du commerce du XVIIIe siècle, certaines personnes de couleur ont eu l'occasion de se redéfinir dans la ville. Une fois la traite négrière terminée, une ère de colonialisme commence en Afrique, durant laquelle d'autres personnes réunies dans la ville ont pu imaginer une « métropole noire ». Allant au-delà des efforts essentiels actuels visant à reconnaître le rôle de la traite négrière et de l'esclavage en France, cet article théorise sur les moyens de reconstruire la vie des personnes de couleur et de leurs milieux dans d'importantes villes portuaires européennes comme Bordeaux.

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